Le MIR Guadeloupe, se porte partie civile dans la procédure initiée par le MIR Martinique et le Mouvement pour une Nouvelle Humanité (MNH), à l’encontre de 7 juges de la Cour française de cassation. Ils sont en effet cités à comparaître le mardi 29 Mars 2016 à 13H30 devant la Chambre du TGI de PARIS statuant en matière correctionnelle, pour des faits de discriminations.

LES FAITS:

Par l’arrêt qu'ils ont rendu le 05 Février 2013, des Juges de la Cour française de Cassation ont prétendu statuer :

1. que le droit français ne prévoit pas, pour les Africains et leurs descendants, le droit au respect et à la protection de la « dignité inhérente à la personne humaine » (Puisqu’il en ressort que nul ne peut être poursuivi du fait d’apologie de crime ou de négationnisme dés lors qu'il s'agit du crime contre l’humanité objet de la loi du 21 Mai 2001, à savoir la "traite négrière transatlantique" et l’esclavage sous sceaux chrétien et maçonnique)

2. et par voie de conséquence, que les personnes qui sont les victimes du fait d’apologie (ou de négation) dudit crime contre l’humanité, ne bénéficient pas et ne pourraient bénéficier, du droit à la reconnaissance et à la réparation propre à la qualité de personne humaine.

En substance, ces magistrats français ont sciemment exclu les Africains et leurs descendants de la qualité de membres de la famille humaine.

Pour ce faire, ces Magistrats de la Cour de Cassation ont délibérément écarté et violé la Constitution française et menti en jugeant que la loi du 21 Mai 2001 n’est par normative.

Nous devons faire unité devant tous ceux qui prétendent, que ce soit sur le plan symbolique ou pas, nous exclurent de l'humanité.

Makeda KANDAKE dite Line HILGROS Présidente du MIR Guadeloupe

Mouvement International pour les Réparations de la G uadeloupe

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